11 heures à vivre - Paullina Simons
- Résumé -
Desdémone, surnommée Didi est sur le point d'accoucher. Quelques jours avec la naissance de son troisième enfant, elle s'accorde une pause shopping dans le centre commercial de North Parks à Dallas, à la fois pour échapper à la canicule de l'été texan et pour acheter quelques petits cadeaux à ses deux ainés. Jusque là, tout va bien mais tout va basculer pour Didi lorsqu'un homme lui propose, avec empressement de l'aider à porter ses sacs. Bien que Didi refuse catégoriquement cette proposition, l'homme l'a suit et à la sortie du centre commercial, la menace et l'oblige à monter dans sa voiture...
- Mon avis -
J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique. En fait, ce livre est construit sur la relation entre un tueur et sa victime, ponctué de passage decrivant l'avancée de l'enquête policière. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de thriller et ce livre m'a, en quelque sorte, réconcilié avec ce genre de littérature. En effet, j'ai lu "11 heures à vivre" d'une seule traite, malgré ses 370 pages. Il m'était impossible de décoller le nez du livre une fois commencé car le suspens est tel que l'on a forcément envie de connaitre les motivations et l'histoire du "tueur", d'autant plus que cet enlevement laisse perplexe la police. Une seule question donc nous brule les lèvres tout au long de ce livre : mais pourquoi Didi a-t-elle été enlevé ? Et puis, comme ce roman se déroule sur 11 heures, la lecture est d'une facile assez déconcertante car il n'y a pas de répétitions, pas de temps mort, pas de lourdeur dans le texte. Bref, l'auteur va a l'essentiel, avec une tension en crescendo qui nous rend encore plus accro à la lecture ! Par contre, je tiens à vous avertir que certains passages à la fin du livre sont quelques peu difficiles à lire. La description d'une scène de viol a été pour moi à la limite du supportable, j'en ai eu la boule au ventre. Ame sensible s'abtenir donc !
- Un extrait -
"La transpiration lui dégoulinait le long des joues. Enfin, Didi espérait qu'il s'agissait bien de sueur car il était hors de question de pleurer devant cet inconnu. L'homme tendit son bras pour lui essuyer le visage. "Aller, je vous en prie, juste un petit tour, répéta-t-il" Mais où étaient ses clés ? Mais où, bon sang ? Où les avait-elle fourrées ? Ah oui, dans son sac. Oui mais une fois qu'elle les tiendrait, qu'allait-elle faire ? Mettre en route l'alarme ? Cette blague ! L'ironie du mode de vie urbain, c'était justement que tout le monde passait outre aux sirènes de voiture. Dans un cas pareil, le premier mouvement de tout un chacun consistait à râler contre le propriétaire incapable d'éteindre sa saleté de machine".
" Attendez-vous à rester éveillé très tard
dans la nuit si vous ouvrez ce roman au lit "
♥ ♥